L’aménagement de la ZAC du Maubon est une des composantes de la politique urbaine de la ville de Choisy-au-Bac et la stratégie d’aménagement de l'Agglomération de la Région de Compiègne et de la Basse Automne. Ce nouveau quartier de 200 logements va permettre l’accueil d’un habitat diversifié dans le secteur nord de l’Agglomération, selon les priorités définies dans le Schéma de Cohérence Territoriale de l’Agglomération de 2000, le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de juin 2006, le Programme Local de l’Habitat (Plh) de l’ARC-BA;

Par sa situation et son contenu, ce projet d’urbanisme apporte une réponse adaptée, en terme de développement durable, aux besoins de rééquilibrage urbains de la commune de Choisy-au-Bac.

Dans cette ZAC du Maubon, la commune de Choisyau- Bac a fait appel à l’OPAC de l’Oise pour réaliser une opération locative de 23 appartements, 6 type 2, 16
type 3, 1 type 4 et de 7 maisons individuelles de type 4 destinés à des personnes seules, des jeunes couples ou des familles.

Le terrain du projet s’étend sur 2859 m². Il est longé par le Chemin du Maubon menant au bois de l’Écureuil. Le terrain ne présente pas de forte déclivité. Une bande d’environ un mètre de large a été crée sur tout le périmètre permettant de planter des haies

La parcelle des logements est située au cœur de la ZAC du Maubon et est bordée par une placette et des nouvelles voies. Les constructions s’articulent en deux bâtiments autour de cette place, et forment un projet simple et élégant d’un ensemble de volumes s’inspirant de l’architecture de corps de ferme, structurant ainsi l’espace de la placette. La parcelle est mise en valeur par des plantations de qualité.

Imaginées par l'Agence DAUDRE-VIGNIER & Associés de Paris, les constructions respectent les orientations architecturales dictées par le règlement de la ZAC avec des toitures à deux pentes et la création de grandes lucarnes offrant de généreux ouvrants et balcons.

Les deux bâtiments sont constitués d’un rez-de-chaussée, d’un étage et d’un comble. Les maisons individuelles adossées de part et d’autre des bâtiments collectifs sont plus basses. Elles sont composées d’un seul étage, tenant compte des caractéristiques des bâtiments existants pour s’insérer au mieux dans le tissu pavillonnaire.

Les bâtiments collectifs sont desservis par une cage d’escalier, créant des immeubles à taille humaine. Les matériaux sont choisis dans une palette harmonieuse
reprenant les couleurs et textures locales. Les enduits se rapprochent de ceux rappelant les enduits anciens au mortier bâtard, ou à la chaux (gamme de gris, sable, ocre). Les menuiseries extérieures sont constituées de double vitrage et en PVC.

Dès l’origine de ce projet, l’architecte a conçu ces logements locatifs afin qu’ils soient économes en énergie (Réglementation thermique 2012 et label Qualitel) confortables et accessibles à tous.

Des espaces verts sont aménagés autour des constructions et les maisons individuelles bénéficient de jardins privatifs.

Les entrées des bâtiments sont situées à proximité des parkings. Ces derniers sont réalisés en enrobés et les cheminements depuis les zones de stationnement vers les logements sont traités en béton balayé pour mettre en évidence les zones piétonnes, plus minérales.

Des locaux communs (loge pour le gardien, locaux 2 roues/poussettes...) ont été intégrés aux bâtiments collectifs. Seuls les locaux destinés à la collecte des
ordures ménagères sont implantés le long des voies de circulations piétonnes empruntées par tous les habitants, dans de petites annexes.

Les logements offrent un maximum de doubles orientations et jouissent d’une exposition favorable au Sud avec de larges fenêtres ouvrant sur la placette.
Chaque logement est agencé avec une séparation jour/nuit, le salon ne commande pas d’autres pièces et les chambres sont situées sur la façade la plus calme.

Les cuisines ouvertes, possèdent un espace modulable en lien avec le séjour pour organiser les coins repas.

Selon la typologie des logements, les salles de bains sont équipées de douches ou de baignoires.

Coût global de l’opération : 3 262 917 €
Subvention État : 45 600 €
Subvention Région Hauts de France : 60 000 €
Subvention Conseil départemental de l’Oise : 101 297 €
Prêt État Caisse des Dépôts : 2 558 034 €
Prêt Action Logement, collecteur 1% : 164 000 €
Fonds propres OPAC de l’Oise : 656 914 €
Portage foncier : Établissement Public Foncier local de l’Oise et de l’Aisne.

Maître d’ouvrage : OPAC de l’Oise (Beauvais)
Maître d’oeuvre : Agence DAUDRE-VIGNIER & Associés (Paris)
Bureau d’études techniques : SIRETEC Ingénierie (Saint-Quentin)
Ordonnancement, pilotage et construction : AMOPC (Beauvais)
Contrôle technique : Bureau Veritas (Amiens)
Coordonnateur SPS : CFC ( Antheuil-Portes).