Résumé

En 2011, il arrivait du Kosovo avec son épouse et ses deux filles en France. Huit ans plus tard, Eddy Meta, en tant qu’encadrant technique d’Elan-CES, pilote les travaux de peinture entrepris depuis juin et pour 8 mois par une équipe de l’association d’insertion dans les cinq cages d’escaliers du bâtiment D, dans le quartier Saint-Lucien, à Beauvais.

Eddy Metta, à droite, encadrant technique d'Elan-CES, avec deux salariés en insertion.
Travaux

Beauvais - Saint-Lucien : " Elan-CES m'a permis de réaliser mes rêves "

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En 2011, il arrivait du Kosovo avec son épouse et ses deux filles en France. Huit ans plus tard, Eddy Meta, en tant qu’encadrant technique d’Elan-CES, pilote les travaux de peinture entrepris depuis juin et pour 8 mois par une équipe de l’association d’insertion dans les cinq cages d’escaliers du bâtiment D, dans le quartier Saint-Lucien, à Beauvais. Que de chemin parcouru ! «  Elan-CES m’a permis de réaliser mes rêves », résume-t-il.

Car quand il intègre les rangs de l’association, en tant que salarié en insertion, en juillet 2017, Eddy Meta cumule les difficultés. Sans logement stable ni permis de conduire, il doit, de plus, s’y retrouver dans le maquis des démarches administratives alors qu’il maîtrise mal le français à l’écrit. En plus d’un emploi, le jeune père de famille bénéficie, grâce à l’association d’insertion, d’un accompagnement social. «  Avoir des fiches de paie et un CDDI (contrat à durée déterminée d’insertion) m’ont aidé à démontrer que j’étais motivé pour travailler en France », explique-t-il.  

Elan-CES n'a pas voulu se séparer de ce bon élément

Elan-CES n’a pas voulu se séparer de ce bon élément. C’est pourquoi, en février dernier, «  on a donné l’opportunité à Eddy d’occuper un poste d’encadrant technique », indique Virginie Lesage, coordinatrice insertion Elan-CES. L’intéressé, qui en est à son troisième chantier avec cette casquette, apporte, non-seulement son savoir-faire technique mais aussi sa volonté de tendre la main à des stagiaires aux parcours parfois heurtés, comme lui en a connu. «  Ca me plaît de travailler comme cela, en aidant les gens », souligne-t-il. Sur le chantier en cours dans le quartier Saint-Lucien, il encadre notamment Nicolas, 34 ans, un ancien conducteur de ligne dans l’industrie qui souhaite changer de voie professionnelle et travailler dans le bâtiment. «  La peinture et tout ce qui y est lié me plaît », souligne ce Beauvaisien, qui était au chômage avant d’intégrer les rangs d’Elan-CES. Autre salarié en insertion, Kevin lui  attend de son passage par Elan-CES, qu’il lui permette de financer son permis de conduire pour suivre ensuite une formation dans le domaine des espaces verts.

10/09/2019

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